Jean-Michael Chenu

Rêve de Scènes Urbaines, construire la ville sur elle-même

Le territoire de Plaine Commune porte un projet urbain très en avance sur son temps, grâce à la rencontre de la vision très forte de la ville de son président Patrick Braouezec et de la démarche très innovante de travail de partenariat « Privé, Public, pour la Population et pour la Planète » qu’a mise en œuvre Rêve de Scènes Urbaines.
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Jean-Michael Chenu

Une préfiguration de la ville résiliente de demain

Pouvez-vous nous présenter votre parcours (Directeur général délégué de Vinci Construction France) et vos grandes missions comme Directeur Marketing stratégique et Développement urbain de VINCI ?

Après trente ans d’opérationnel (3 milliards d’euros de chiffre d’affaires géré en 2012 en tant que Directeur Général délégué de Vinci Construction France), depuis sept ans, ma mission à la Holding de VINCI, rattaché au Directeur Général Adjoint de VINCI en charge du Contracting, M. Richard Francioli, est de comprendre les évolutions de la ville et de faire des propositions aux Pôles et aux Business Unit (BU). En contact avec l’Open Innovation de Vinci, de sa R et D, mais avec de nombreux mandats de représentation de Vinci au sein d’instances professionnelles (EGF BTP, FIEC, LCA-FFB…), d’administrateur de Paris Capital Economique, la mission est de détecter les tendances, les idées innovantes, de les ramener vers les BU ou vers Léonard (qui assure les fonctions d’open innovation pour le Groupe) et Résallience (pour incubation). Dès que l’idée est reprise, mon travail d’impulsion est fini : il nous faut accompagner, mais renoncer à la mise en œuvre !

Vous représentez Vinci à la présidence de l’association Rêve de Scènes Urbaines, sur le territoire de Plaine Commune, en complète mutation. Pourquoi Plaine Commune est-elle un territoire d’expérimentation et de démonstration d’exception ?

Plaine Commune en est à sa troisième mutation en un siècle et aborde la quatrième. Plaine agricole dans le Nord parisien, avant la Deuxième Guerre mondiale, le territoire accueille lors des Trente Glorieuses des actifs industriels lourds, du fait de sa proximité avec Paris et de la boucle de la Seine (incinérateurs, production d’énergie, autoroute A1 et périphérique). Il devient de ce fait une agglomération de banlieue, au mauvais sens du terme, intégrant des fonctions d’infrastructures et des voies d’accès au service de Paris, ce qui a desservi la population.

La troisième mutation est l’inscription de l’intercommunalité dans l’aventure métropolitaine. C’est le basculement vers des actifs tertiaires (Stade de France, Studios, Labos, grands groupes),

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