La crise actuelle de la COVID-19 offre une expérience unique de prise de recul sur notre impact sur l’environnement : entre le 3 février et le 1er mars 2020, les émissions de gaz à effet de serre de la Chine ont chuté d’un quart par rapport à la même période l’année précédente. A Paris, la qualité de l’air s’est améliorée de 20 à 30 %, selon un premier bilan d’Airparif[1], une première en quarante années de mesures.
Pourtant, ce changement drastique n’est pas le fruit de la prise de conscience de la nécessité de modifier notre rapport à notre environnement, mais bien une halte ponctuelle, destinée à disparaître.
Les promesses du droit de l’environnement tel que construit depuis la conférence de Stockholm de 1972 n’ont pas été tenues, et les grandes avancées dans la protection de notre environnement et de notre
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