L’entreprise au XXI e siècle, sa responsabilité dans la société
- MICHEL SAPIN - La question des responsabilités des entreprises vis-à-vis de la société a profondément évolué en dix ans et se pose maintenant comme enjeu pour elles, mais aussi…
- MICHEL SAPIN - La question des responsabilités des entreprises vis-à-vis de la société a profondément évolué en dix ans et se pose maintenant comme enjeu pour elles, mais aussi…
Les politiques de confinement ont entraîné une forte diminution du nombre de migrants à se presser aux frontières de l’Union européenne et ont souligné notre dépendance à leur égard. Loin de sonner le glas des mouvements de population, la crise du coronavirus doit nous pousser à réinterroger des modèles économiques interdépendants qui tendent à négliger le volet humanitaire.
La crise de la COVID a mis en lumière l’intérêt majeur pour les populations et organisations de la mise en œuvre d’une politique de résilience de longue haleine face aux aléas de toutes natures que provoqueront les grandes mutations. Cette approche doit imprégner toutes les politiques et ne pas craindre de heurter le fonctionnement habituel des administrations.
En dépit d’une prise de conscience collective et simultanée, les réponses apportées à la crise sanitaire ont été essentiellement nationales. Alors qu’elle était plus que jamais concernée par les défis engendrés par la propagation fulgurante du coronavirus, l’OMS est restée effacée. Malmenée par les politiques chinoises et américaines, elle illustre à sa manière la déroute du multilatéralisme.
La vitesse à laquelle a été bloquée la planète par un simple virus a manifesté aux yeux de tous l’immense complexité du système « nature - société ». Elle semble nous mettre face à une alternative redoutable au cœur de cette transition fulgurante entre une fuite en avant scientiste et un retour radical à la nature. La réflexion de Pierre Giorgini vise à ouvrir un tiers chemin.
Par temps de crise, apparaissent crûment les défauts majeurs de notre société : trop centralisée, peu à l’écoute des territoires, des besoins du local ; sachant peu valoriser et massifier les belles initiatives. Jean-Marc Borello, président du Groupe SOS, présente de nombreuses initiatives pour renforcer l’action territoriale, l’inclusion sociale et la participation citoyenne.
La COVID a su mettre à nu les défauts de notre société mondiale Il a été depuis longtemps noté que la pandémie met à nu de nombreux ressorts de la…