La COVID a su mettre à nu les défauts de notre société mondiale
Il a été depuis longtemps noté que la pandémie met à nu de nombreux ressorts de la société, et c’est ce que précisent les auteurs dans leur totalité et grande diversité de ce numéro d’Alters Média.
Dans cette section très diverse qui traite de la société, du travail et de la culture, ce sont les problématiques de gestion mondiale de la pandémie, de ses effets sur les migrations, de son impact sur les représentations au sein de la société, sur son organisation générale (trop centralisée) et sur sa capacité et ses difficultés à mettre en œuvre une politique de résilience…
La pandémie met à nu de nombreux ressorts de la société, et c’est ce que précisent les auteurs dans leur totalité et grande diversité.
Rony Brauman, ancien président de Médecins sans Frontières : image même de la mondialisation des risques, cette pandémie n’a quasiment été gérée que par le national, et illustre la déroute du multilatéralisme
Catherine Wihtol de Wenden, CNRS, CERI Sciences Po : interdépendance des économies, des actions humaines et des hommes ; les migrations, qui en sont le reflet, doivent être traitées à ce niveau et sous ce point de vue.
Pierre Giorgini, président recteur de l’Université catholique de Lille : l’effet de la société (et la COVID en fait partie) sur nos représentations, sur la vision que nous avons de l’avenir, semble se situer entre une fuite en avant scientiste et un retour radicalisé à la nature.
Jean-Marc Borello, président du Groupe SOS : les défauts majeurs de notre société, trop centralisée, peu à l’écoute des territoires, et les initiatives pour renforcer l’action territoriale, l’inclusion sociale et la participation citoyenne.
Sébastien Maire, délégué général France Ville Durable : la crise de la COVID a mis en lumière l’intérêt majeur pour les populations et organisations de la mise en œuvre d’une politique de résilience de longue haleine.
Didier Raciné
Rédacteur en chef d’Alters Média
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