Que vous a appris cette crise sur les risques auxquels la ville est exposée ?
La première leçon de cette crise est qu’il était utile et précurseur de promouvoir la résilience, dès 2017, de façon disruptive dans une organisation administrative municipale qui n’en voyait au départ pas vraiment l’intérêt.
Le renforcement du lien social et de la solidarité d’ultra-proximité, par exemple, est le premier facteur de résilience d’un territoire, et cela a été flagrant pendant le confinement.
La crise a également montré que la philosophie générale et de nombreuses autres actions prévues par la stratégie de 2017 avaient toute leur utilité, et devraient maintenant être soutenues dans leur mise en œuvre.
C’est par exemple le cas pour l’anticipation de dispositifs de soutien psychologique pour les habitants pendant et après la crise, au-delà de ceux qui existent pour l’urgence. La santé mentale et la psychologie globale de la population devraient être considérées comme des priorités par les pouvoirs publics, car il s’agit d’un facteur majeur de résilience individuelle et collective face à des chocs de ce type.
Commentaires