Ou comment justifier le refus de la prévention
J’observe, dans divers milieux, aussi bien intellectuels que scientifiques ou technologiques, que je nomme par ironie les « covidosceptiques », la montée d’une étrange et pour moi inquiétante idée. J’ai nommé ce sophisme le « sophisme de l’an 2000 ».
Le « bug » de l’an deux mille aurait pu provoquer de terribles catastrophes[1]. Les pires scénarios étaient envisagés : pannes des distributeurs de billets et paniques bancaires, arrêt des générateurs d’électricité, dysfonctionnements sur les centrales nucléaires, jusques et y compris le déclenchement accidentel d’une guerre nucléaire. Des moyens considérables furent déployés.
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