La première préoccupation du chef d’entreprises en cette période est d’assurer la reprise d’activité et la survie de son entreprise. Mais il a aussi en tête la transformation l’entreprise et sa stratégie pour surmonter de nouvelles catastrophes. Nous questionnerons régulièrement des chefs d’entreprises reconnues pour leurs performances globales pour étudier les capacités d’adaptation aux grandes mutations.

Comment préparer les entreprises, et plus largement les acteurs économiques et les territoires, à la crise sanitaire, mais aussi économique et sociale ? Comment mieux couvrir les risques et assurer le monde économique ? Quel a été l’apport du risk management et que doivent-ils faire pour renforcer la culture du risque, la résilience face à la crise ?

La relance, engagée vers la transition écologique avec le financement gouvernemental et européen, est certainement, si elle est poursuivie sur un horizon de dix ans, l’occasion de transformer en profondeur la filière des « Industries pour la Construction » et de la faire basculer vers l’économie du XXIe siècle. Un enjeu majeur sera la thématique de la formation, des compétences et de l’emploi des jeunes.

Interroger la société SOFIA Cosmétique, PME de soixante-cinq personnes, sur ses réactions face à la crise du Corona est très instructif sur les vulnérabilités des PME, mais aussi sur leur agilité, capacités de rebond et besoins : renforcer leur capital immatériel par la recherche d’informations et de données, les coopérations.

La crise sanitaire a fait apparaître avec une grande acuité ce qu’est la dépendance. Dans le numérique, elle est considérable et dramatique. Charles Huot appelle de ses vœux une réaction européenne pour qu’un digital européen émerge et s’affirme. Et celui-ci passe sûrement par une nouvelle vision du numérique, plus éthique.